Un plan de construction de 10.000 logements intermédiaires annoncé par le gouvernement
Pour répondre à la crise du logement, le ministre de l'économie Bruno Le Maire et le ministre du logement Guillaume Kasbarian, ont annoncé jeudi 14 mars 2024 un plan d'un milliard d'euros pour la construction de 10.000 logements intermédiaires à destination des classes moyennes
Il s'agit d'un co-investissement, la somme d'un milliard étant répartie comme suit :
- 400 millions de la part de 14 assureurs
- 250 millions par la Caisse des dépôts et des consignations (CDC)
- 350 millions par l'Etat.
La mobilisation de cette somme pour la construction de ces 10.000 logements intermédiaires est prévue "dans les mois qui viennent".
C'est quoi le logement locatif intermédiaire (LLI) ?
Créé en 2014, le logement locatif intermédiaire (LLI) a pour objectif de répondre aux besoins de logement des classes moyennes d'entre-deux. Leur revenu dépasse le plafond requis pour bénéficier d'un logement social, mais reste insuffisant pour accéder au marché locatif privé dans les zones où les loyers sont élevés.
Ces logements intermédiaires offrent une solution en proposant des loyers plafonnés, généralement inférieurs de 10 % à 15 % aux prix du marché, ce qui les rend plus accessibles pour les ménages à revenu moyen.
Actuellement, environ 15 000 de ces logements sont construits chaque année. Cependant, le gouvernement envisage de doubler ce rythme de production d'ici 2026 dans le but de faciliter la mobilité résidentielle, notamment en permettant aux locataires du parc social de trouver des solutions de logement mieux adaptées à leur situation.
La situation sur le logement locatif intermédiaire dans les grandes villes
Aujourd’hui, nous estimons que ce sont 8 millions de personnes qui sont dans un entre-deux (29ème rapport de la Fondation Abbé Pierre).
8 millions de mal-logés « invisibles ».
8 millions de personnes non prioritaires sur du logement social, mais qui n’arrivent pas à se loger décemment dans le parc privé locatif, notamment dans les grandes villes.
La "classe moyenne" justement visée par le plan de construction de logements intermédiaires du gouvernement.
8 millions de personnes qui ont des revenus, mais qui n’ont pas les garanties demandées (3 fois le montant du loyer, le CDI, et le garant physique).
C’est Emma, qui a 31 ans et qui est maman solo, qui vit près de Montreuil, qui a 1000€ par mois, et qui doit vivre chez son frère faute de logement avec une cohabitation difficile.
C’est Mamadou, étudiant en alternance qui gagne 900 euros par mois, avec 200 euros d’aides et qui faute de trouver un logement sur Lyon vit depuis 5 mois dans un garage.
Ce sont Liam et Lisa, un couple de 20 ans qui viennent de démarrer dans la vie active, l’un en intérim et l’autre en période d’essai. Faute de trouver un logement, ils ont pris deux semaines dans un logement en airbnb. S’ils ne trouvent pas de logement dans les deux semaines, ils devront arrêter leur job et retourner chez les parents.
C’est Sarah, aide-soignante à l’hôpital Saint Louis, qui fait plus de 3 heures de trajet de transport par jour, faute de trouver un loyer abordable à proximité de son travail.
Comment répondre au besoin de logements locatifs intermédiaires ?
Le gouvernement présente un plan pour construire 10.000 logements intermédiaires. Mais pour répondre à la crise du logement actuelle, ça ne suffira pas.
Alors quelles sont les solutions ?
Logements intermédiaires en investissement locatif privé
Déjà, en construisant une offre de logements intermédiaires également avec les promoteurs, à destination des investisseurs locatifs. Une offre rentable, sécurisée et responsable en s’appuyant sur des dispositifs comme le PLS (Prêt Locatif Social) ou encore Loc’avantages. Ces dispositifs permettent d’avoir des avantages financiers et fiscaux très intéressants :TVA à 10%, taux d’emprunt indexé sur le livret A à 3% actuellement, exonération de la taxe foncière pendant la durée du prêt, et 15 à 35% de réduction d’impôts sur les revenus locatifs.
Ces avantages permettent d’atteindre des rendements attractifs et justes, tout en permettant à une classe moyenne qui peine à se loger dans les zones de fortes tensions locatives, d’accéder à des logements abordables, puisque ces dispositifs sont soumis à des plafonds de loyers et de ressources.
Le rôle des propriétaires-bailleurs privés pour rendre le logement plus accessible
Au-delà de ces nouveaux investissements possibles en logements locatifs intermédiaires, il est nécessaire de prendre en compte aussi le parc immobilier existant. Notamment en s’appuyant sur le parc locatif privé.
13% des Français sont propriétaires bailleurs.
Cela représente plus de 8,5 millions de logements !
Mais 3/4 des propriétaires bailleurs refusent les dossiers ne présentant pas l'ensemble des garanties. Notamment par risque d'impayés, ou parce que les Garanties Loyers Impayés le demandent justement.
Avec GESTIA Solidaire, nous souhaitons mettre en avant auprès des propriétaires bailleurs, la location abordable et responsable, tout en étant toujours rentable et encore plus sécurisé contre les impayés.
Pour cela nous nous appuyons notamment sur :
- Une véritable solution de sécurisation, la garantie Visale, délivrée par Action Logement, qui offre aux propriétaires une assurance contre les loyers impayés sans Frais.
- Mais aussi le dispositif Loc'avantages proposé et mis en avant par l’Etat, et qui offre une réduction d'impôts aux propriétaires qui s'engagent à louer responsable.
- Ou encore la colocation intergénérationnelle.